avec Antoine Rocquemont
Discours
Françaises, Français,
Les 10 et 24 avril prochains,
Par les urnes !
CHANGEZ LA FRANCE !
– Discours de candidature du 27 mai 2021 –
Chères Française, chers Français,
En avril 2022 se tiendra la prochaine élection présidentielle.
Ce sera l’occasion pour vous d’élire votre nouveau président, à moins que vous ne préfériez garder l’ancien.
Au-delà de l’homme, vous vous intéresserez surtout au projet qu’il porte, au type de société qu’il défend, avec au cœur de votre choix, la question fondamentale de savoir si demain, sera mieux qu’aujourd’hui.
Pour cette élection, un certain nombre de candidats se présenteront et présenteront leur programme qui, en marche arrière, en marche en rond ou en marche fanfare, auront tous soin d’oublier la chose la plus importante aux yeux des Français : que le peuple soit au pouvoir, que le peuple soit souverain, c’est à dire que sa volonté s’exprime à travers chacune des actions de son président et de son gouvernement, ceci pour l’intérêt général, pour le bien commun, dans une France qui vous ressemble, dans une France qui nous rassemble, dans une France au pouvoir !
Projet de civilisation donc, dans une France qui demain «doit» aller mieux. Une France libre, maîtresse chez elle, dans la paix et la cohésion sociales. Une France qui s’aime et qui se fait respecter sur son territoire comme dans le reste du monde. Voilà mon ambition pour la France, et voilà ce projet que je vous présente ici, et qui s’articule autour de trois grandes actions : action politique, action économique, et action sociale.
Action politique d’abord, celle d’où tout part et qui repose sur la première valeur de notre devise républicaine : la liberté.
Je veux parler d’une France libre, d’une FRANCE LIBRE DANS UNE EUROPE LIBRE. Une France libre politiquement, économiquement, budgétairement, monétairement, et territorialement. Cinq libertés qui hélas, aujourd’hui, ont été confisquées par l’Union européenne.
Partie d’une belle histoire il y a 64 ans, cette Union européenne est devenue au fil de ses traités, une machine à confisquer les souverainetés, une machine à confisquer les libertés. Prise dans cette machine, la France se trouve empêchée sur le plan politique, par sa soumission aux traités, sur le plan législatif, par la primauté du droit de l’Union, sur le droit français, sur le plan économique, par le marché unique, sur le plan budgétaire par le pacte de stabilité, sur le plan monétaire par l’euro, et sur le plan territorial par l’ouverture des frontières.
Ça fait beaucoup.
Ça fait trop.
Une Union européenne qui de surcroît nous coûte très cher : 27 milliards d’euros par an, soit plus de 2 milliards par mois, aux frais du contribuable, le tout dans un budget de 150 milliards, c’est à dire la moitié du budget de la France, attendu qu’il faille bien rémunérer les 45000 fonctionnaires du système dont 32000 pour la seule Commission.
Impressionnant.
Inquiétant.
Une Union européenne qui par son aspect ressemble de plus en plus à une union de type soviétique, avec ses apparatchiks, les technocrates de Bruxelles, avec son Comité central, la Commission, et avec son Soviet suprême, le Conseil de l’Union. Laquelle union fait régulièrement preuve de son inefficacité, particulièrement en temps de crise, de par ses voix discordantes et son échec à vouloir créer un homme nouveau qui n’existe pas, un citoyen européen, unique, normalisé, transnational et apatride.
Quant à l’intérêt général de cette Union, il n’existe pas non plus, d’une part, parce que le citoyen européen n’existe pas, d’autre part, parce que l’intérêt des nations l’a cédé aux intérêts des lobbies.
Ces groupes de pression ont infiltrés les institutions dans l’aubaine d’un marché de 450 millions de consommateurs, plus grand encore que les Etats-Unis et le Canada réunis, et ils orientent chaque décision, chaque directive, chaque règlement, dans leur seul intérêt, c’est à dire dans celui du profit maximum, laissant loin loin derrière les intérêts des peuples européens.
Une Union européenne qui a échoué, donc, dans l’accomplissement de sa tâche à rendre les nations plus prospères, plus heureuses et mieux protégées.
Une Union européenne qui signe l’abaissement de la France dans un bien triste et bien regrettable renoncement national.
Une Union européenne à laquelle les Français ont déjà dit non, en 2005, par référendum. Un non qui voulait dire non à la soumission, non à l’éclipse de la France derrière des institutions qui lui ont promis la lune, et qui finalement ne lui ont apporté que médiocrité. Un non qui a été piétiné par le président de la République d’alors qui n’en a tiré aucune leçon, puis par le président suivant qui l’a fait passer en oui à la discrète, à Lisbonne, dans le dos des Français.
Une forfaiture dont l’Histoire se souviendra.
Aussi, si vous m’élisez, dans la nécessité de rendre à la France ses libertés, je proposerai au peuple français un référendum, un référendum de changement d’Europe, un référendum nous permettant de sortir de l’Union européenne, pour construire la grande Europe des nations, de passer de la petite Europe des 27 à la grande Europe des 44, de l’Europe des pays soumis à l’Europe des pays libres, de l’Europe des uniformités à l’Europe des diversités, de l’Europe des Etats enfants à l’Europe des Etats adultes.
Enfin ! Ce sera l’heure du grand soulagement démocratique. La France laissera derrière elle la vieille carcasse de Bruxelles, pour l’expression libératrice de sa souveraineté populaire.
La France redeviendra la France, retrouvant son autorité, sa grandeur, son prestige, et son indépendance, en la liberté de décider elle-même de son destin. La France qui aura, dès lors, toute latitude pour construire la grande Europe des nations, la seule, l’unique Europe européenne, de l’Atlantique à l’Oural, celle des pays libres et souverains, sans traités ni institutions, ne fonctionnant que par accords bilatéraux, que ce soit en matière économique, douanière, migratoire, universitaire ou autre.
Un changement d’Europe qui donnera à la France l’occasion d’un rééquilibrage géopolitique de la balance est-ouest, créant un nouvel axe Paris-Berlin-Moscou, grand axe européen dans la force de nos intérêts communs, et de notre civilisation commune.
Par vous, Français, un nouvel ordre mondial sera redessiné.
Si c’est non, la France restera sous tutelle de Bruxelles en l’Europe des Etats soumis, c’est à dire des Etats en régression, avec pour drôle de destin celui de continuer de payer pour ça. Une contradiction qui demeurera encore 10 ou 20 ans avant que le système ne s’effondre de lui-même. Car l’Histoire nous l’enseigne, les empires transnationaux, agrégations de peuples n’ayant ni la même langue, ni la même économie, ni le même mode de vie, finissent tous par s’écrouler.
Empire de Charlemagne. Empire de Napoléon. Empire soviétique.
Ainsi va le sens de l’Histoire.
Aussi n’y a-t-il plus de temps à perdre à jouer les Cassandre. La sortie, avant sa chute, de l’Union européenne sera notre priorité nationale.
Enfin, à ceux qui pensent qu’une 3e voie est possible, celle qui consiste à renégocier les traités existants, récupérant miette par miette la souveraineté de la France face à 7 institutions implacables et à l’unanimité des 27, je leur réponds qu’ils se trompent, ou qu’ils trompent les Français, ce qui est pire. Compte tenu des réalités, l’Union européenne étant ce qu’elle est, seule une sortie franche comme celle du Royaume-Uni, refera de nous un pays libre, une France au pouvoir.
Et si ce changement d’Europe a lieu, il sera bon, aussi, pour la France qu’elle retrouve sa souveraineté monétaire, c’est à dire sa monnaie nationale. Pourquoi cela ?
Eh bien, parce qu’une monnaie nationale est la seule qui soit sur mesure, la seule, qui par sa juste valeur, soit adaptée à notre économie, laissant loin derrière cet euro surévalué, qui plombe nos exportations, notre coût du travail, notre emploi et notre compétitivité.
Comme l’Angleterre ou les Etats-Unis, comme tous les autres pays du monde d’ailleurs – hormis ceux de la zone euro – la France retrouvera alors les avantages de sa monnaie nationale, en un nouveau franc, en lieu et place de l’euro, en un nouveau franc qui donnera justesse, souplesse, et richesse à notre économie.
J’en viens alors à la seconde grande action de mon programme, changement de monnaie ou pas, celle d’une FRANCE PROSPÈRE DANS UNE ÉCONOMIE QUI EMBAUCHE.
Et pour condition de cette prospérité, une action sera menée que les Français attendent depuis des décennies et qu’aucun président n’a eu la volonté ou le courage de faire : sortir notre pays de son enfer fiscal.
Avec ses 45% de prélèvements obligatoires, la France est championne du monde des impôts, des taxes, et des cotisations. 360 en tout, un enfer par jour qui pèse sur chaque contribuable, sur chaque société, et que même un Mozart de la fiscalité ne saurait énumérer.
Si quitter cet enfer n’a pas été entrepris, c’est que ce n’est pas tant l’impôt qu’il est difficile de baisser, que les dépenses. Celles-ci sont himalayesques, puisqu’elles représentent 55% de notre PIB – hors crise sanitaire – c’est à dire plus de la moitié de nos richesses, quand ces mêmes dépenses devraient, en économie saine, ne représenter que 35%.
La France dépense trop. La France gaspille trop, et toujours aux frais du contribuable, chaque dépense devant être compensée par un impôt. Aussi faut-il être sans illusion vis-à-vis des générosités de tel ou tel gouvernement ou de tel ou tel organisme public, car au bout du compte, c’est toujours les Français qui passent à la caisse, c’est toujours eux qui face à un impôt supprimé sans baisse de dépense équivalente, on l’a vu, se font reprendre dans le dos ce qu’on leur donne par devant.
Réduire les dépenses donc, et réduire les impôts.
Réduire les dépenses pour réduire les impôts, mécanisme vertueux d’intérêt général qui assainira notre économie, redonnera du pouvoir d’achat aux Français, et abaissera le coût du travail pour relancer l’emploi.
Aussi, si vous m’accordez votre confiance, un plan de réduction des dépenses publiques, plan REDEP, sera appliqué avec un objectif de baisse de 30% sur 3 ans : baisse des dépenses de l’Etat, baisse des dépenses de la sécurité sociale, et baisse des dépenses des collectivités territoriales.
30% qui seront atteints à la double condition de simplifier les systèmes et d’en supprimer les sur-dépenses, les gaspillages, les doublons, les subventions excessives, les salaires exorbitants, les obésités d’Etat, d’organismes, de commissions, de conseils, de comités, d’agences, les obésités administratives, de bureaucratie, de paperasserie, de hiérarchie, de sur-échelonnage, les obésités des prestations sociales, 800 milliards d’euros dépensés chaque année, ouverts au monde entier, par notre sur-générosité, battant tous les records des Etats-providence, puis les obésités du mille-feuille territorial, où la multiplication des échelons : communes, syndicats de communes, intercommunalités, métropoles, départements, régions, a fatalement engendré la multiplication des dépenses.
Autant d’obésités qui suivent la logique implacable :
sur-administration + sur-générosité = sur-dépenses = sur-impôts
Le voilà notre enfer fiscal ! avec son cerbère à trois têtes ! celle des gaspilleurs, celle des profiteurs et celle des sur-généreux avec l’argent des autres.
Cela les Français le savent.
Cela les Français n’en veulent plus.
Aussi, en parallèle du plan REDEP, viendra le plan REPO, plan de réduction des prélèvements obligatoires, avec le même objectif de baisse de 30%, visant ici une baisse franche des impôts sur les particuliers, impôt sur le revenu, droits de succession, droits de donation et possiblement taxe foncière, ainsi qu’une baisse franche des impôts sur les sociétés, pour que le coût d’entreprendre redevienne le goût d’entreprendre.
Pour la fiscalité du travail, charges salariales et charges patronales, si la France accepte de changer sa sur-générosité en générosité, baissant de manière significative les prestations sociales, notamment celles allouées aux étrangers, et si les Français acceptent de travailler jusqu’à 65 ans pour un système de retraite moins déficitaire, alors l’ensemble de ces charges baissera en proportion des économies faites, facilitant par là même l’embauche et la compétitivité.
En outre, l’effet de relance, c’est à dire plus de travailleurs pour moins de chômeurs, comme celui de l’attractivité fiscale, facilitera d’autant plus le processus de baisse.
Mon gouvernement n’oubliera pas non plus de libérer le travail, supprimant les sur-normes et sur-réglementations dans un code du travail simplifié, facilitant les accords employeur-salarié ainsi que la flexibilité du temps de travail, de quelques heures à un temps plein.
Voilà ce que peut être l’économie de demain, plus souple, plus adaptée, plus moderne, avec en plus – en cas de sortie de l’Union européenne – un patriotisme économique qui consistera à protéger nos entreprises, nos travailleurs, nos artisans, agriculteurs, pêcheurs, des effets négatifs de la mondialisation, favorisant les productions françaises par rapport aux productions étrangères.
Ainsi viendra le temps de la grande respiration, la grande respiration économique de la France, qui, s’étant libérée de son joug fiscal, retrouvera naturellement le chemin de la croissance.
Enfin la troisième grande action de mon projet, celle qui œuvrera pour une FRANCE HEUREUSE DANS UNE SOCIÉTÉ HARMONIEUSE, une France du mieux vivre ensemble, du bonheur citoyen, du bien-être collectif.
S’occuper du BIB donc, du bonheur intérieur brut, tant il est vrai que tout n’est pas économie sur terre, que le bonheur des Français doit être au cœur même de toute action politique, de tout programme, de tout projet digne de ce nom.
Mais une France heureuse qui ne peut exister sans sa cohésion sociale.
Or cette cohésion sociale est mise à mal aujourd’hui.
La diversité, le multiculturalisme, bénéfiques au départ dans une société uniforme, ont comme toute chose leurs limites. Par la simple loi du nombre, quand celui-ci devient trop important, les effets positifs se transforment en effets négatifs.
C’est ce qui se passe en France depuis 30 ans.
Notre cohésion sociale souffre de la multiplication des communautarismes, des séparatismes même, tous ces divorces malheureux avec la République, véritable fracture sociale entre citoyens qui désormais ne vivent plus côte à côte, mais face à face, avec pour résultat que tant de villes voient leur insécurité exploser, et que tant de « zones de non-droit » apparaissent, ces territoires perdus de la République, avec de surcroît un terreau de plus en plus favorable au radicalisme, et au terrorisme.
C’est pourquoi, si vous m’élisez, pour les 5 ans à venir, la France réduira au strict minimum son immigration. Elle le fera au nom de la paix, et de sa cohésion sociale. Elle le fera en abandonnant cette politique irresponsable qui a consisté pendant des décennies à faire venir en France une immigration massive de 300 à 400 000 personnes par an, pour ensuite l’ostraciser dans des quartiers réservés, devenus ce qu’ils sont aujourd’hui, où l’assimilation, indispensable à l’harmonie sociale, est devenue impossible.
La France le fera par nécessité, pour son présent, et pour son avenir, avec un objectif de moins de 30 000 entrées légales par an.
Pour ce qui est de l’immigration illégale, la France appliquera la loi en raccompagnant dans leur pays d’origine les personnes en situation irrégulière.
Les programmes d’aide au retour volontaire seront facilités, et les obligations de quitter le territoire, appliquées. De la coopération des pays d’origine à reprendre leurs ressortissants dépendra l’aide au développement que la France leur distribue.
Le retour au pays de ces nationaux n’aura rien qui puisse nuire à leurs intérêts, au contraire, ces pays retrouveront les forces vives nécessaires pour leur développement, au lieu de les avoir perdues au profit de l’étranger.
Quant au droit d’asile, pour sortir de l’impasse des 130 000 demandes par an, dont seulement 30 000 aboutissent, laissant donc 100 000 demandeurs déboutés qui restent sur notre sol, la France, désormais, recevra les demandes du pays d’origine du demandeur, via les consulats, et les ambassades.
De même, pour ne pas inciter l’immigration de manière générale, la France supprimera un certain nombre de prestations distribuées aux étrangers, comme l’AME, l’ADA ou le RSA, en même temps qu’elle restreindra les différentes formes de regroupement familial, et qu’elle ne pratiquera pas de régularisation massive, ni automatique. La France n’en a ni les moyens, ni l’intérêt social.
Ajoutons à cela, qu’en cas de sortie de l’Union européenne, si vous l’avez décidé, la régulation de notre immigration sera bien plus facile, dès lors que nous aurons rétabli le contrôle à nos frontières.
Une nouvelle politique migratoire donc, enfin ! prévoyante, responsable, et demandée par les Français, et qui sera l’occasion pour nous de retrouver notre art de vivre «ensemble», en intégrant davantage les étrangers restés sur notre territoire, ou ceux récemment naturalisés, et en montrant le chemin d’une assimilation réussie.
Les zones de non-droit, quant à elles, seront reconquises par la République, par une lutte sans pitié contre les narcotrafiquants, par des sanctions exemplaires à l’encontre des délinquants, quels qu’ils soient, mineurs ou pas, y compris pour l’outrage, l’insulte ou le jet de projectile, et par la création d’une unité spéciale de gendarmerie ou de l’armée, formée pour intervenir dans ces zones, en collaboration avec la police, laquelle police aura le soutien total de notre gouvernement.
En ce qui concerne la délinquance juvénile, une action toute particulière sera menée,
en amont, pour restaurer l’autorité de l’Etat, notamment à l’école, et par la multiplication des centres éducatifs, du type CER ou CEF, et en aval, par une vraie réponse pénale, veillant à ce que celle-ci ne soit pas défaillante par une forme ou une autre de laxisme judiciaire, et qu’elle puisse effectivement avoir lieu sans qu’on déplore un manque de places de prison, y compris pour les mineurs.
Un double manque qui fait qu’à l’heure actuelle, la justice laisse des dizaines de milliers de délinquants dans l’impunité, sapant par là même le travail de la police, tout en rompant – et c’est très regrettable – la chaîne des dissuasions.
Sur ce sujet comme sur tant d’autres, l’attentisme et l’homéopathie des gouvernements qui se sont succédé, n’ont fait qu’envenimer la situation en laissant la voie libre à toujours plus d’insécurité, toujours plus d’incivilités, et toujours plus de trafics.
La sécurité est un droit pour chaque Français, elle est un devoir pour l’Etat.
Enfin, une France heureuse dans une société harmonieuse, c’est aussi un président qui met fin à ce vent mauvais qui souffle depuis longtemps sur les Françaises et les Français, vent mauvais des « régressistes » qui se disent progressistes, et qui visent systématiquement à réduire nos libertés fondamentales.
Ces idéologues masqués, voulant tout contrôler de la société des hommes, la surveillent en y mettant des kilomètres de lois toujours plus contraignantes.
Une dérive inquiétante.
Par elle la société régresse, et la France avec.
Gouvernés par la peur, l’aversion au risque et la crainte du jugement, ces mêmes régressistes ont remplacé le gouvernement des hommes par celui de la technique, en perte de contact avec la réalité, sans voir ni vouloir voir les atteintes graves qu’ils portent à nos libertés.
Ce sont encore les mêmes qui ont soumis la France au mondialisme malheureux, à l’immigration massive, et à l’erreur européenne. C’est que ces « rétrécisseurs de liberté » ne font pas le lien pourtant évident entre liberté et progrès, entre liberté et bonheur.
Confisquée la liberté d’expression ! confisquée la liberté d’opinion ! la liberté de dire non, la liberté du travail, la liberté de l’école, la liberté de l’enfant, la liberté vaccinale, la liberté autoroutière, et tant d’autres encore qu’on pourrait évoquer.
Eh bien sous ma présidence, ces libertés seront rétablies.
Elles seront rétablies y compris dans le cas d’une crise sanitaire où, on l’a vu, leurs restrictions furent encore plus alarmantes : liberté d’aller et venir, liberté de travailler, liberté d’étudier, de se réunir, de faire du sport, de se divertir, de marcher le soir, de s’aérer, et finalement de respirer.
En cas de nouvelle crise sous ma présidence, il n’y aura pas de dictature sanitaire sous répression policière, laquelle ruine notre économie et le moral des Français. Les écoles, les universités, les hôtels, restaurants, magasins, musées, théâtres, cinémas, établissements sportifs, resteront ouverts selon un protocole de distanciation physique précis (nombre de personnes au m2, distance entre voisins, séparateurs de plat).
La fermeture d’un établissement ne se fera qu’au cas par cas, et pour une durée raisonnable.
Le port du masque, quant à lui, sera libre en extérieur, et en intérieur sous certaines conditions.
Il n’y aura pas d’interdiction de groupes de plus de 6 personnes, en même temps que d’autres organisent des dîners à 11.
Il n’y aura pas d’attestation de déplacement, ni de passe ou passeport sanitaire, contraires à notre démocratie.
La mort, la maladie, les virus existaient avant le corona, et ils existeront après, sans pour autant faire des Français un peuple de patients, alors qu’il est avant tout un peuple de citoyens.
C’est à vous donc, citoyens, que je m’adresse aujourd’hui, par le projet que je porte, ici, et que je viens de vous exposer :
– une France libre dans une Europe libre,
– une France prospère dans une économie qui embauche,
– une France heureuse dans une société harmonieuse.
Projet du vrai progrès de la France, celui d’une société qui va mieux, aux libertés respectées, aux facilités décidées, aux prospérités favorisées.
Projet qui par essence redonne du sens à la France, par sa grandeur et son indépendance.
Projet d’une France à l’endroit, dans le système de nos valeurs universelles et éternelles, sans inversion.
Projet d’une France réveillée, debout, qui s’affirme, qui s’aime et qui donne envie.
Projet d’une France de vie, et d’énergie.
Projet d’une France de 2022, 2023, 2024, par vous ! si vous le décidez, et qui s’inscrira dans le temps long, c’est à dire le vôtre et celui de vos enfants.
J’invite donc tous les Français qui le souhaitent, à m’écouter et à me suivre, à travers mes discours, mes propositions, mes interventions, pour nous unir dans un grand rassemblement national.
J’invite aussi les élus, les maires, les conseillers territoriaux, départementaux, régionaux, députés et sénateurs, à entrer en contact avec moi, pour rassembler les 500 signatures.
Sachez enfin que je suis un homme libre, entier, ni à la manœuvre, ni au calcul politicien, n’appartenant à aucun parti, à aucune coterie, à aucun groupe de pression, désintéressé, plaçant ce projet au service de la France, bien au-delà de ma personne, ayant composé ce discours par mes soins, en mon âme et conscience, fruit de longues années de réflexion et d’écoute à se demander ce qui est bon pour la France, et ce qui ne l’est pas, écoute des Français de toutes catégories et de toutes générations, loin des dogmes et des idéologies, concluant qu’il n’y a pas 36 façons de gouverner notre pays : soit on le tire vers le haut, soit on le tire vers le bas.
Mon choix est fait.
Le vôtre sera à faire bientôt, par votre vote en 2022, vote par lequel il ne tiendra qu’à vous de faire que ce discours, qui en est aujourd’hui aux mots, se transforme en actes, sachant que pour changer de politique, il faut changer d’hommes.
Vive la République !
Vive la France !
Antoine Rocquemont